Dans les règles de « la communauté Youtube », il était (et peut-être est-il encore ?) interdit d’affirmer qu’il existe des traitements au covid. Le dogme c’est que le vaccin est la seule solution. Penser autrement c’est du complotisme ou de la maladie mentale.
Là où la chose devient intéressante c’est que les chiens de garde médiatiques comme Radio Freedom (baptisé Radio Pfizer par un manifestant cet après-midi) ont beau marteler le tambour vaccinal, on peut, si on y tend bien l’oreille, entendre le délicieux pipeau de la commission européenne qui nous promet des traitements pour octobre.
Cette information est quand même assez extraordinaire car la mise à disposition de traitements pourrait être l’occasion d’un retour au « monde d’avant » : l’immunité de troupeau n’aura plus de raison d’être recherchée puisqu’on va pouvoir officiellement soigner les malades du covid. Il devient inutile de vacciner les bien-portants et, notamment, les enfants.
La question est alors de savoir à quoi sert le passe sanitaire ?
Nous ne savons pas vraiment. Mais, et c’est le point psychologique de ce mess
age, il est urgent… d’attendre.
Nous n’aimons pas la tension induite par des représentations contradictoires (la fameuse « dissonance cognitive ») et pour nous en débarrasser nous sommes souvent enclin à trancher la question pour pouvoir la ranger derrière soi.
Cette incapacité à inhiber l’action, on l’appelle l’impulsivité et mauvaise nouvelle pour ceux qui y sont portés, elle est un signe d’inadaptation. Il est établi depuis les années 70 que les enfants qui ont la meilleure réussite ne sont pas ceux qui la plus grande intelligence mais ceux qui savent contrôler leur impulsivité. Ceux-là savent se discipliner.
La morale de l’histoire est que dans la situation actuelle, l’attitude la plus adaptée consisterait à savoir inhiber son désir de se débarrasser du problème en se faisant vacciner. Il paraît tellement plus sage d’attendre quand on en a la possibilité, cad, tant qu’on y est pas contraint et forcé sous peine de mort.
Autrement dit, on a toujours le choix. En général, entre deux maux, on choisit le moindre. Les remèdes officiels de l’Europe sont probablement un moindre mal comparés aux vaccins