Dans la peau de John Comité-de-lecture ?

Ci-dessous un courriel que je viens d’adresser au magazine Parallèle Sud dont l’affichage de la section LIBRE EXPRESSION m’est incompréhensible et m’effraierait presque…
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Bonjour,

Merci pour votre magazine qui contribue à l’expression de la parole populaire et Dieu sait qu’il y en a besoin. Vous avez publié plusieurs fois certains de mes articles et je vous en suis reconnaissant.
Et c’est justement en raison de l’estime que j’ai pour votre travail que je me crois obligé de vous signaler ce qui m’apparaît comme une incohérence incompréhensible.

En effet, un peu comme dans le film « Dans la peau de John Malkovitch » où à un moment donné tous les personnages sont incarnés en même temps par John Malkovitch, votre « LIBRE EXPRESSION » s’affiche avec « Comité de lecture » comme seul et unique auteur de tous les articles proposés.

La cerise sur le gâteau c’est quand, en haut de l’article on peut lire :

« Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud. »

Et le pompon c’est quand, en dessous de l’article on découvre ceci :

A propos de l’auteur

Comité de lecture

A Parallèle Sud nous nous faisons un devoir de libérer la parole, de la partager, sous quelque forme que ce soit (texte, vidéo, son, BD…). Chaque lecteur peut être acteur et créer l’information. Celle-ci est relue par le comité de lecture de Parallèle Sud avant d’être publiée dans la Libre expression."

Vous ne trouvez pas qu’il y a là une forme d’omniprésence de « comité de lecture » qui a des relents presque orwelliens en raison du peu d’égard que cela traduit à l’égard de la pertinence ou même de la rationalité de ce qui est ainsi communiqué au lecteur ?
Pour ma part, j’ai vraiment le sentiment que cela vous dessert et même si je ne comprends pas les raisons d’être d’un tel état de fait, je suis convaincu que vous pouvez faire mieux.

Voilà, en toute amitié et avec tous mes encouragements,
Luc-Laurent Salvador