Quand un peuple ployant sous la dictature n’a pas sur l’horizon des militaires de la stature d’un de Gaulle, il ne peut compter sur le Père Noël ou le prétendu « ami américain » pour retrouver sa liberté.
La démocratie, la vraie, n’est pas donnée, elle est une conquête.
Elle naît d’une lutte, d’un combat dans lequel la vérité a été la première victime et qu’on ne saurait gagner sans restaurer cette dernière.
Nous luttons depuis un an et demi contre une formidable propagande organisée au niveau mondial avec lavage de cerveau assuré sur toutes les chaînes de Big Media. De surcroît, une horde d’idiot utiles, scientistes à la petite semaine, zététiciens illuminés et fact-checkers stipendiés enfoncent le clou ou le coin et garantissent que le tam-tam des journaleux pénètre au plus profond de notre esprit.
Comment résister à ça ? Vous connaissez la réponse puisque vous êtes là : cela nécessite un lent, patient et constant travail de lecture et de réflexion critique sur tout ce qui nous est communiqué afin d’aller au-delà de la propagande et de discerner le faux dans ce qu’on voudrait nous faire passer pour du vrai.
Le problème est que ce travail est incessant, il n’a pas de fin. Nous sommes submergés par les bobards de Big Media et en dépit des alternatives innombrables qui se font jour ici et là, on ne voit pas trop comment pourrait être gagnée la bataille de l’information, celle qui décide in fine de la réalité dans laquelle nous vivons.
Le 11 septembre en est un bon exemple. Malgré l’immense et formidable travail réalisés par les « truthers », les « puissances de ce monde » ont pu imposer leur vision aux dirigeants sur toute la planète ; ils n’ont pas bronché ou si peu. Même si beaucoup savent qu’il y a eu là une entourloupe de proportion biblique, ils font comme tout le monde et entérinent le fait que c’est la V.O. qui domine les esprits. La vérité est restée dans l’ombre.
Il me semble qu’il y a une raison à cela : nul n’a jamais écrit le « 11 septembre pour les Nuls » (il y a des vidéos avec ce titre mais on ne fait pas le tour du 11 septembre en 6mn) de sorte que la large part du bon peuple qui ne se donne pas la peine de réfléchir a suivi les tambours médiatiques au lieu d’entrer en dissidence.
Ce qui a manqué à la masse c’est une histoire simple pour se raconter le 11 septembre sans se perdre dans l’infini fractal des détails de cette tragédie.
Autrement dit, c’est un gigantesque boulot d’éducation populaire auquel nous sommes confrontés par cette plandémie dont l’ampleur dépasse de très loin celle du 11 septembre 2001.
Il n’est pas sûr qu’en dépit des efforts louables et remarquables des innombrables lanceurs d’alerte présents sur la toile, nous soyons davantage en mesure de réussir ce qui ne l’a pas été pour le 11 septembre.
Les manifestations régulières du samedi sont des coups de semonce de la résistance : elles attirent l’attention mais c’est comme au théatre, après la série de coups, le rideau doit se lever sur une histoire qui tient la route.
Or, contrairement au 11 septembre 2001 pour lequel Christopher Bollyn a pu donner ce que je crois être le fin mot de l’histoire, nous sommes assez loin d’une vue cohérente et stable de la plandémie. Cette histoire nous ne l’avons pas car nous en avons dix, cent, mille…
Dès lors que peut-on faire ?
J’arrive là où je voulais en venir : que ce soit ou non une tactique délibérée de l’élite, celle-ci se plaît à nous maintenir dans un immense flux permanent d’informations (au trois quart mensongères) dont l’intégration n’est possible que par un effort démesuré de tri, d’assimilation et d’organisation. Les JT qui se suivent jour après jour sont comme les wagons d’un train que, tels des veaux, nous voyons passer sans savoir exactement ce qu’il contient , ni d’où il vient, ni où il va.
Ce travail d’intégration de l’information, seuls des passionnés peuvent l’entreprendre, et encore, sans certitude d’atteindre le degré de cohérence et de stabilité nécessaire pour avoir le sentiment de toucher au vrai.
Mais le problème est que les passionnés se comprennent entre passionnés. Rarement au-delà. L’information circule donc dans des cercles étroits d’experts déjà convaincus.
Les « novices » peinent à pénétrer ce domaine dont la taille et la joyeuse confusion les rebutent.
Il nous faut donc inventer une autre manière de présenter l’information.
J’y insiste, les flux de nouvelles, que ce soit sur les sites de réinformations, sur les listes de news, ou sur plateformes vidéos présentent une myriade d’aperçus élémentaires qui noient le candide.
Encore une fois, celui-ci a besoin d’une histoire, c’est-à-dire, d’une forme très simple, aisément reconnaissable qui donnera un visage à ce qui, pour le moment, lui apparaît aussi informe que l’écran aléatoire d’une télévision qui ne capte rien.
Cela la propagande l’a bien compris et offre à la populace des storytelling efficaces qui consistent à diaboliser les dissidents comme une mauvaise troupe d’égoïstes d’extrême droite plus ou moins antisémites qui font beaucoup de bruit pour rien.
Nous, les dissidents, avons bien sûr nos propres storytellings en terme d’élite financière malfaisante, assoiffée de pouvoir et indifférente au sort des hommes d’en bas. Mais nous en avons déjà trop. Toute la question est donc de savoir comment donner de la substance ou de la matière à ces esquisses plus ou moins séduisantes sans qu’il soit pour cela obligatoire de se mettre à avaler tous les flux de réinformation et à réaliser chacun pour soi le travail d’organisation de l’info sans lequel on ne peut que rester égaré, hésitant et, donc, quoi qu’il en soit indisponible pour l’action, à part, peut-être des manifestations à l’issue toujours incertaine. Les Gilets Jaunes en savent quelque chose.
Bref, au lieu de se contenter d’être chacun pour les autres de simples caisses de résonance de l’information belle et bonne, ce qui ne peut qu’engendrer la joyeuse cacophonie que nous contemplons jour après jour en y cherchant des signes d’espoir, ne pourrait-on réaliser COLLECTIVEMENT ce travail d’organisation de la réinformation ?
Cela afin de la rendre… :
- organisée justement, afin qu’elle ait une forme qui sera reconnaissable, comme un visage, parce qu’elle sera aussi…
- structurée, avec des traits aisés à identifier qui serviront de squelette ou de charpente.
- ce qui veut dire qu’elle devra être hiérarchisée, avec des aspects prioritaires et d’autres secondaires
- La cohérence sera à rechercher mais pas au prix de la vérité, donc les contradictions possibles seront identifiées en tant que telles afin de favoriser les vocations d’éclaireurs
- La véracité suppose l’actualité, donc une mise à jour constante est à prévoir
- Comme un visage, le tableau de la réinformation devra être accessible par n’importe quel point d’entrée (table des matières) comme cela chacun choisira la porte qui lui convient le mieux. Chacun comprendra aisément que les structures linéaires des pages de réseaux sociaux tels que Facebook, des blogs ou des listes de news ne satisfont pas cette exigence car c’est seulement l’écume du jour qui se trouve en vue.
- Enfin, il paraît évident que cette réinformation organisée devrait être toujours disponible en ligne mais accompagnée d’un archivage actif des sources.
Le lecteur expert a déjà compris à quoi je pense : il s’agit d’un outil collaboratif de structuration de l’information en ligne dont une des formes les plus connues s’appelle le wiki.
Nous connaissons tous Wikipédia. Eh bien disons que la dissidence devrait, je crois, songer à se doter d’un Wikiplandemia (par exemple) qui permettrait à chacun de trouver réponse aux questions qu’il se pose, comme par exemple de savoir que faire pour se protéger dès lors qu’on refuse la vaccination mais aussi explorer à sa guise tous les aspects qui l’intéressent dans ce qui, malheureusement, restera dans l’Histoire comme une tragédie tant cette guerre faite au bon peuple aura engendré de souffrances inutiles.
Ronkozé est un formidable outil d’information, de débat et de coordination mais en dépit de la possibilité de faire fonctionner des pages en mode collaboratif comme avec un wiki, il n’en a pas les fonctionnalités et ne peut satisfaire l’objectif d’un Wikiplandemia.
Il aurait par contre, et c’est évident, toute sa place comme espace de forum pour les innombrables aspects qui seraient à discuter non seulement pendant la conception d’une telle encyclopédie de la plandémie mais aussi par la suite, puisque elle serait constamment mise à jour et renouvellée.
Bref, Ronkozé pourrait être l’assemblée où serait travaillée et validée la matière ensuite déposée dans l’encyclopédie.
Il est très clair qu’étant en situation de guerre, les droits de modification seraient réservés à des personnes bien identifiées afin d’éviter les actes de sabotage. Le fonctionnement ne serait donc pas celui de Wikipedia mais la structure de wiki tellement facilitatrice de l’accès à l’information serait conservée et utilisable tout à loisir.
Voilà, merci de m’avoir lu jusque là. Qu’en pensez-vous ?